Sutter

Placebo ou nocebo

Des chercheurs ont découvert que dans le domaine médical, les gens sont plus sensibles à la suggestion.

L’effet positif des placebos sur des patients est un phénomène généralement accepté. On va mieux parcequ’on s’y attend. Mais la médaille à son revers. Quand un patient anticipe les effets secondaires d’une molécule, il peut en présenter les symptômes, même s’il s’agit d’une substance interne. C’est l’effet « nocebo ».

De nombreux participants à des essais thérapeutiques jettent l’éponge à cause des effets secondaires alors même qu’ils reçoivent un placebo. Au cours d’une étude mené par des gastro-entérologues italiens sur des sujets présentant ou non une intolérance au lactose, on a demandé aux participants d’en ingérer, alors qu’il s’agissait de glucose, sans effet sur les intestins. Or, 44% des patients intolérants et 26% des sujets non intolérants ont déclaré avoir des problèmes gastriques.

Mais notre organisme peut être trompé pour son bien : La longue attente dans une file ou à côté du carrousel à bagages d’un aéroport peut générer de l’angoisse ou de l’irritation comme l’on découvert il y a plusieurs années des hommes d’affaires à l’aéroport de Houston. Les plaintes pour temps d’attente excessif perduraient. La solution mise en place pour atténuer les aspects pénibles de l’attente qui relèvent de l’émotionnel : stress, ennui, sensation tenace bien connue de perdre un temps précieux qu’on ne rattrapera jamais a été de placer le carrousel loin des arrivés de telle sorte que les passagers devaient parcourir une distance six fois plus longue pour retirer leurs bagages. Le taux de plaintes est devenu pratiquement nul…